Un regard d'été

Et vient le temps du repos.... des vacances ! (?)

Tout s'arrête, cette folle vie à courir prend pour un instant une autre vitesse. La tentation reviendra vite de reprendre ce rythme fou comme une réassurance d'une vie réussie.
Et si, je me disais que je pouvais faire autrement. Trouver un rythme plus proche de celui que je souhaiterai.
Mais comment le découvrir ce rythme là ? Es-ce que je me connais assez pour le trouver ?
C'est une histoire d'oser se rencontrer et de dialogue avec soi. Intimité, proximité.
Avec la peur de se confronter au rien, au vide, au silence, à la solitude... qui nous pousse à vouloir se réfugier dans nos vieilles habitudes. Et de se faire croire que tout y est pas si MAL.
Ne serions nous pas seulement le fruit de nos habitudes ?
Elles mêmes ne seraient-elles pas que la reproduction de nos vies "clichées" que nous nous étions imaginées pour affronter un avenir incertain donc inquiétant ?

Et vient le temps du repos.... des vacances ! (?)

Etre bien ancré en soi !

Etre

Je me demande parfois, si je n'agis pas plus par peur d'être moi même. Au lieu de reconnaître que, c'est pour légitimer faussement mes actions.

Premier Mai.
C'est toujours un moment particulier, le premier matin du premier jour de mai.
Envahit par un sentiment étrange de vouloir déceler dans les premiers signes de ce jour les indices naissants. Entrevoir le bourgeon avant de sentir la fleur. Révélation.
Désir de vivre.
Oser s'abandonner. Toucher un instant au plus fragile de nous et convoquer l'essence suprême de notre énergie vitale.
ETRE.

N'y a-t-il pas d'amour heureux ?

« La prise de conscience de la nécessité de se prendre en charge parce que l'amour ne nous sauvera pas invite à dégager l'autre de nos exigences. Il s'agit d'arrêter de lui demander de se plier à l'image idéale de l'homme ou de la femme que nous portons. Les projections de l'animus et de l'anima doivent être retirées. Le retrait des projections s'avère le seul moyen de récupérer son pouvoir personnel et de toucher son être fondamental. Pour arriver à connaître l'essence de son identité, un être doit absolument accepter la part d'ombre qu'il porte. Tant qu'il vit dans l'illusion de sa projection, on ne peut pas parler de progrès psychologique ou même spirituel. »

« Il ne saurait y avoir d'intimité avec l'autre sans intimité avec soi-même. »

« Dans un monde qui change tellement vite, la seule solution réside dans l'intériorité, là où les choses ne changent pas aussi rapidement. Confrontés que nous sommes à tant de changements et d'instabilité, il faut rechercher et cultiver en soi ce qui dure, ce qui est permanent. En stabilisant dans son être le plaisir de vivre et d'exister, on commence à toucher à l'immortalité de sa propre essence. Je parle ici de l'expérience d'un appui intérieur dans une profondeur d'être qui à la fois embrasse, contient et dépasse la contingence de notre vie actuelle. »

(a) Guy Corneau, N'y a-t-il pas d'amour heureux ? Robert Laffont, 1997